Partout, je lis que plus d’un homme ou femme sur deux a déjà commis un adultère dans sa vie. Pourtant, quand je demande à mon entourage les risques encourus par les maris et les femmes qui trompent, je suis surpris de découvrir que beaucoup imaginent que la loi l’interdit et le pénalise.
Mais, non, elle a changé depuis longtemps. Toutefois, l’adultère peut entraîner quelques conséquences négatives. Je vous en dis plus.
L’adultère est dépénalisé depuis 50 ans en France !
En France, l’adultère a été dépénalisé en 1975. Cela signifie qu’il n’est plus considéré comme une infraction pénale et qu’il n’y a donc pas de conséquences légales directes au sens pénal.
Ce n’est pas le cas partout dans le Monde. Dans certains pays, une personne qui commet l’adultère peut aller en prison. Je me rappelle avoir lu récemment le cas d’une femme franco-tunisienne enfermée dans son pays après avoir été surprise à l’hôtel avec son amant…
Mais, heureusement pour vous et moi, nous sommes en France : tromper sa femme ou son mari est légal !
Dans le cadre d’un divorce, cela peut néanmoins être un désavantage. Je m’explique.
Les conséquences possiblement négatives d’un adultère sur le plan légal
Le divorce pour faute est l’une des quatre formes de divorce prévues par la législation française (avec le divorce par consentement mutuel, le divorce pour altération définitive du lien conjugal et le divorce pour acceptation du principe de la rupture du mariage).
C’est une procédure qui permet à l’un des époux de demander le divorce en raison des manquements graves ou renouvelés de l’autre époux aux devoirs et obligations du mariage, rendant intolérable le maintien de la vie commune.
L’adultère peut être utilisé comme motif pour demander un divorce pour faute. Cela peut influencer la décision du juge concernant les torts du divorce, mais depuis la réforme du divorce en 2004, l’impact de l’adultère est moins important qu’auparavant. Beaucoup de juges finissent par déclarer un jugement de divorce pour torts partagés, sauf si vous avez une liaison durable et aux yeux de tous…
De plus, puisqu’un divorce pour faute est une procédure difficile, longue et coûteuse, beaucoup de femmes trompées finissent par changer d’avis et acceptent un divorce par consentement mutuel.
Je vous invite à lire l’article du service public : https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F10577. N’étant pas avocat, je vous conseille d’en consulter un si cette situation vous pèse.
L’avis des enfants pour la garde des enfants
L’adultère n’affecte pas directement les décisions concernant la garde des enfants. Le critère principal reste l’intérêt de l’enfant.
Toutefois, je vous conseille de réfléchir à ce que penseront vos enfants s’ils découvrent que vous trompez leur maman. Sous le coup de la colère, certains enfants peuvent vouloir une garde exclusive de la maman.
Pour cette raison, si vous divorcez après un adultère, je ne peux que vous recommander de discuter avec vos enfants pour expliquer vos raisons. En tant que père, ils n’ont pas à décider de votre vie amoureuse et sexuelle, mais vous pouvez tout de même exprimer vos émotions, vos besoins et leur rappeler votre amour.
Longtemps pénalisé, l’adultère ne l’est plus en France depuis plusieurs décennies. En trompant votre femme, vous ne commettez donc aucune faute légale. C’est plutôt rassurant d’avoir mis un terme à cette hypocrisie puisque la majorité des Français et des Françaises trompent au moins une fois durant leur mariage.
Marié, mais pas castré, j’ai passé des années à peaufiner l’art de trouver des maîtresses et d’entretenir des relations extraconjugales sans jamais me faire prendre.
Inscription sur les bons sites, choix des maîtresses, planification des rendez-vous, effacement des preuves, vérités qui font mal sur l’adultère, gestion des émotions de l’amante… Je suis là pour partager tous mes secrets avec vous !